Lecture

La nature de la bête / Deuxième génération / Underwater

Il y avait longtemps que je n’avais pas lu de Louise Penny, si bien que j’ai acheté d’abord Un outrage mortel et en débutant ma lecture, je me suis rendue compte qu’il s’était passé des choses dont je n’avais pas eu connaissance… et que je n’avais pas lu le précédant La nature de la bête… J’ai donc acheté celui-ci et au cours de ma lecture, j’ai réalisé que je n’avais pas lu non plus le tome d’avant Un long retour (bon, je viens de l’acheter et je le lirai après, tant pis…)…

Armand Gamache a pris sa retraite à Three Pines pour profiter du calme de ce village perdu, des gourmandises du bistrot de Gabri et Olivier… quand un enfant de 9 ans, Laurent, affabulateur et attachant, est retrouvé mort près de son vélo, scène qui ressemblerait à un accident s’il n’y avait pas 1 ou 2 détails qui n’ont pas échappé à notre inspecteur retraité. En faisant des recherches plus poussées dans la forêt, c’est un canon très longue portée qui est découvert, le canon dont Laurent avait mentionné l’existence la veille de sa mort… Quelqu’un aurait-il cherché à faire taire l’enfant ? Si Gamache n’est plus officiellement employé par la Sureté du Québec, il va être d’une grande aide pour celui qui est devenu son beau-fils Jean-Guy et celle qui a accepté son poste Isabelle Lacoste. À partir de faits réels et d’un personnage qui a vraiment existé, l’autrice imagine une intrigue impliquant ce coin perdu du Québec, pourtant si près de Montréal et de la frontière américaine… Les enjeux sont immense puisqu’il s’agit de faire en sorte que cette découverte ne soit pas ébruitée et si possible que le canon ne puisse pas être activé, les plans étant perdus, et le percuteur retiré, il s’agit de secrets d’Etat, de complots… Nos enquêteurs vont-ils réussir à trouver ces éléments, à faire le lien entre les différents objets et événements qui se dérouleront tout au long du roman ? Une enquête fouillée, prenante et dont l’issue attendra les dernières pages… et malgré les meurtres, toujours le plaisir de se retrouver au coin du feu autour de délices du palais et dans une ambiance douillette…

La nature de la bête, Louise Penny

Une bande-dessinée empruntée à la bibliothèque. Le témoignage de Michel Kichka, illustrateur et caricaturiste israëlien, dont le père a été déporté à Auschwitz. Ici, l’auteur nous narre des bribes de son enfance belge autour du silence qui a longtemps plané sur cette période de la vie de son père et de sa famille qui n’est pas revenue du camp. L’on découvre comment chacun des 4 enfants Kichka va développer sa personnalité de deuxième génération, comment la Shoah a eu des répercussions importantes également sur ceux qui ne l’ont pas vécu directement, mais seulement à travers leurs parents, grands-parents… Un récit autobiographique intéressant, toujours nécessaire…

Deuxième génération, Michel Kichka

Farfouillant dans les bacs de la bibliothèque, à la recherche d’une bande-dessinée que je n’aurais pas déjà lue (ce qui devient difficile) et qui me tente, je suis tombée sur ce manga, il y avait le 1er tome, puis le 3e ou le 4e, je n’ai donc emprunté que le premier dans l’espoir de trouver le deuxième à mon retour.

C’est toujours un peu déroutant de lire des mangas quand on n’est pas habitué, commencer par la « fin », lire les cases de droites à gauche… Mais pour le plaisir d’une bonne histoire, je ne me laisse jamais rebuter.

Ce récit mêle le réel, une histoire du passé et les rêves de la jeune Chinami qui lui font rejoindre le passé et l’histoire de ce village qui allait être immergé afin de permettre la construction d’un barrage. C’est une histoire à la fois poétique, douce et cruelle, le réel et l’irréel se rejoignent, apportent des explications, tout en laissant la place à l’imaginaire. Ambiance d’été avec sa chaleur étouffante et sa rivière rafraîchissante, des illustrations douces et un récit remplit de souvenirs d’enfance et de secrets de famille. Très agréable à lire, une belle découverte !

Et bonne fête à toutes les Sophie qui passent par ici !

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